Mardi 22 avril 2008 à 17:36

Le grouillement incessant autour de chacun provoqué par chacun.
Comment faites vous, pour connaitre apprécier et vous faire apprécier par tout ceux que vous rencontrez?
Tous ces gestes, paroles, attentions jeté aux figures grimaçantes de sourires forcés, me fileront la nausée toute ma vie.
Apprenez moi à ne pas arracher des mains l'attention d'un instant, pourquoi ne pas laisser entrer votre vie agréable de relations sociales.
EFFORTS.
Comme si tout ce brouhaha de gentillesse me remontait à la gorge en ce seul mot.
Comme si tout ces regards que je sens sur mon dos brulant resurgissaient dans la bouche trempée de monsieur Bonnet.
tu ne sais pas faire d'efforts;
et tu le sais.
Les bras incapable d'enserrer quelqu'un d'autre qu'eux, la langue incapable de dire des choses comme ça à d'autre qu'eux.
Je hais les paroles de ceux qui au dessus de nous régissent notre hiérarchie.
Je hais ma "bouche négative" "mes yeux moqueurs".
Je hais ma façon de rire si vous vous en méfiez.
la vie en communauté demande des efforts, et vous offre en contrepartie l'ILLUSION d'être aimé et entouré. par tous.Je n'ai pas cette illusion et bien que la logique me fait dire que je m'en porte mieux, je regrette de penser le contraire.
J'avoue ma faiblesse en disant que j'ai besoin de vous.
Mais je sais que je n'ai besoin seulement  que de me servir de vous comme vous vous servez des autres. en disant ça je montre encore que je n'ai pas votre dexterité de la vie sociale, que je vous envie d'ailleurs.

Peut être qu'au final je ne suis jamais contente,

même si je sais qu'en fait je n'ai besoin que d'eux. (oui oui.)

BLABLABLA.

Dimanche 20 avril 2008 à 11:16


laaaavi (?).




ptit bonhome.


encre stylo bille. 





crayon.



allez.

Mardi 1er avril 2008 à 17:28

Nous; la terre; notre pseudo conscience.
En admettant que la réincarnation existe .
En admettant que je sois morte écrasée par un bus et réincarnée en un petit insecte vert, puis remarquée par Jeremy puis réecrasée par la baskette rouge de johan, faisant gicler ma sève transparente sur le micro mettre carré que j'occupais.
En admettant que le monde soit comme une immense catastrophe naturelle régie par des lois immuables et influencée d'un ridicule pourcentage par des actions anthropiques.
 en admettant que l'on ne sait ni d'où l'on sort ni où l'on va, que ce qui nous précède et nous suis n'est fait que du chaos de notre savoir.
en admettant aussi que de toutes les religions du monde aucune n'a su se préserver de l'imposture, l'hypocrisie, le profit et le pouvoir, qu'alors la nature humaine semble bien corrompue.
En admettant pour finir que nous voulons tous savoir par orgueil et ambition démesurée ce qui est de loin au delà de notre porté.
J'ai du mal à vous suivre dans cet croyance en une puissance qui aurait tout fabriqué et qu'on nommerai dieu, mais bien moins par contre que Dieu ne soit qu'une affabulation de l'humain effrayé par sa solitude et son incompréhension.

Riant seul à je ne sais quelle auto blague, surpris à faire de grand geste de lutte seul dans sa chambre, rentrant du collège en bavardant vivement avec personne, se disputant et se reconciliant, le soir, dans son lit,    sans auditeur...
...        réel.
 fasciné par la mort en tout genre, Razorbac en seul, et bien seul. sans son ami tanathonaute, apprenant par cœur les cérémonies funéraires des pharaons et leur phobie de se perdre, et de perdre la mémoire des gens,  errant dans les cimetières volant les bouquet des mauvais défunts, se faisant virer.  Revenant à la maison pour y écouter toujours la même chanson crispante de millions de personnes, bleuies par le froid, étouffantes dans un silence glauque sous l'eau mêlée au carburant, épaisse, rentrant dans les bouches ouvertes et déjà mortes, comme une confiture rance et glacée.
 le titanic, rien de plus qu'un massacre mytheux.
Tu crois que ça ne me fais rien de me rendre compte et de dire à voix haute qu'il est fou.
Pas la peine de changer les mots et d'en chercher de moins violent et plus hypocrite.
Il est fou.
J'aime à penser que ça peut être une chance, une vision des chose très différentes des autres.
Mais ce n'est pas comme si on me laissait le choix, ce n'est pas une chance et ça ne le sera jamais, la différence, sa différence ne sera jamais un avantage.
Sa solitude me détruit chaque fois un peu plus, et mon immobilité face à elle m'annihile complètement.

Dimanche 30 mars 2008 à 17:12



J'ai peur de n'être pas comme tu voudrais que je soit, même s'il ça parait dur a croire.
J'ai peur quand tu nme dis pas ce qu'il ne va pas, quand j'ai l'impression de ne pas comprendre.
Si je venais à vous perdre, ma bouche se dechirerai ensanglantée,la peau détrempée arrachée par tout les mots que je n'aurait pas du ou su dire.
L'impact me semble inévitable,  tu sais bien qu'il y a une fin a tout, mais, la votre et la mienne, la notre ne doit pas se montrer de si tôt.
Il faut que je progresse que je n'arrête jamais de progresser que je dessine mes propres doigts en train de taper sur le clavier, que je dessine mes propres yeux en train de s'y fatiguer, toute ma vie.
I wanna begin a drawing machine.

Mardi 25 mars 2008 à 16:41


photo de Mathilde.

Comme dans une chanson de prodigy.Bad bbbabbaddbad bad l'effet.Une bête rouge, énorme et liquide bouge dans mon ventre, comme une furie aux dents molles. mon corps n'est plus rien et je ne suis plus la pour le montrer, il bouge seul et je n'ai le droit de rien. Le plaisir s'allie a la souffrance et a la paranoïa. Mes membres s'emballent seuls, des tentacules mal articulées. Je me sens comme un pantin d'animation images par images. On change mes mouvements minutes par minutes rendant mon comportement incohérent.

CHANGE MY BITCH UP.

Les mots de prodigy assènent de violents coups à l'intérieur de moi Je veux dépasser mes propres limites et les leurs. Les mots sortent de ma bouche, le visage grimaçant un sourire provocateur, je veux les faire réagir, je veux le faire réagir, je veux sentir son dégout sur moi même, que je n'aurait aucune peine a comprendre,  sentir ses émotions puisque je ne peux plus en sentir de miennes. Je débite des paroles qui m'aurait fais pleurer mais qui ne me font rien, et j'adore ma langue qui diffuse son poison indolore.Je veux les forcer à dire, ce qui ferait exploser mon malêtre si étranger à moi même, pour le faire grandir jusqu'un nirvana d'incohérence.Je ne suis plus rien et je veux qu'ils me le disent, je veux qu'ils nient tout, revenir a zero, qu'ils nient et me fassent vomir leurs paroles, qu'ils me haïssent, qu'il soit dégouté par mon corps agité de spasmes.

I take your brain to another dimension.

Je veux être mal encore plus mal, je sens la douleur qui n'existe plus.L'anesthésie de mon bad l'effet, devient de plus en plus violente
et secoue ma tête dans tout les sens; contre les murs, les piliers, mon propre crâne.

Inhale inhale, inhale.
Come play my game
Psycho-somatic addict-insane
Exhale exhale exhale

Je cherche la douleur, je la demande. Je veux detruire ce qu'il reste de moi.Ce que j'ai laissé de moi, ici, pendant l'emprise d'elles sur moi.Je ne les maitrise plus et je les aimes, je les aimes plus que moi.Je demande pardon pour qu'on me le refuse,je demande de l'amour pour qu'on me déteste.Je me hais moi même dans cet absolu de confusion.Enfin elle arrive et je regrette déjà; mes mains crispées dans le plastique, mon corps brulant a froid, mon ventre se tord, mon cou se distend mes yeux pleurent tous mes muscles se crispent, je vomis. ma tête retombe et devient lourde.Mon cœur sans comprendre que c'est la fin continue à m'épuiser dans sa coursecontre la drogue, ma peau est bleuie, ma gorge déchirée.J'ai mal et ce mot seul suffit.




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