Mardi 23 septembre 2008 à 17:59


Aujourd'hui tout allait mieux. J'ai vraiment de la chance de t'avoir en fait. "Billy".
Image de mon scanner :) portable décomposé.

Lundi 22 septembre 2008 à 16:43

je me sens mal de plus en plus mal et je ne comprend pas ce qui amplifie mon malaise, je sens que tu te détache, que petit à petit tu partage de moins en moins de choses avec moi, tu préférerai que j'ai mes copines, et toi tes copains, plus de liberté me direz vous, je comprends que rester en face à face avec mon pessimisme grandissant est difficile.
J'essaie de me raisonner de relever mes petits bras sans force, mais à chaque fois que j'y parviens une seconde, quelque chose d'infime mais tellement énorme de douleur pour mon moi d'en ce moment me détruit. J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, et je pleure tous les soirs, contre ce monstre qui me hurle au visage que tu ne m'aime pas, que je ne suis rien, que je n'y parviendrai jamais, que je tombe dans un gouffre sans fond en me raclant à des parois qui me ...lacèrent.
Je demande de l'aide tout en dédaignant, méprisant la pitié que je m'inspire à moi même.
Je n'en peux plus. J'aimerai partir, effacer tout ce que j'ai pu dire ecrire, tout ce que j'ai pu faire, je me sens comme un dessin qui est gaché d'avoir trop été retouché, une feuille trouée d'avoir trop été gribouilée, usée. Je crois que tu n'as plus confiance en moi, que tu n'as plus envie de notre relation où l'on se disait tout, dès que tu ne veux pas dire un petit truc, je crois que tu n'as plus envie de me toucher quand tu prefere rester un week end chez toi pour te reposer, je crois que je ne t'interresse plus quand tu me repond sans me regarder en soupirant, je crois que tu ne m'aime plus quand tu refuse de revenir pour un dernier bisou avant d'aller attendre ta voiture. J'ai honte de moi, je me sens comme un enfant que tu as trop gaté et qui pleure de voir ses privilèges s'estomper légèrement. J'ai tellement honte. Je voudrais m'enterrer à des millier de kilomètres et m'étouffer.

Mercredi 17 septembre 2008 à 18:01


Je grandis et ma peur aussi, j'ai peur, je me rends compte que je suis peureuse, que c'est surement une de mes données les plus justes. Peur d'échouer, peur de te perdre, peur de partir, peur de travailler, peur de voir ce que je peux faire et de voir surtout mes limites.
CHANGE WHAT YOU GIVE.
Les mots se suivent se superposent se juxtaposent s'entrechoquent; et en deviennent ridicules,
je vous ai trouvés autant que moi d'une inutilité atterrante.
Je t'aime je m'en étouffe, je tourne en rond dans ma tête. Je suis devant un mur qui me dis que je ne suis pas à la hauteur. Vous n'êtes pas ce mur et vous ne le voyez pas plus que moi, le verre brisé transparent sur le carrelage. Je parle seule avec moi même et je n'avance pas, je n'avance pas, je n'avance pas, je n'avance pas.
Je suis dans des sables mouvant, mes mains se crispent dans la mollesse de ma chair.
J'ai tellement peur que je suis pétrifiée, rien ne me redonne le courage qui n'habitait avant. je n'ai plus de force, je n'avance pas. J'ai usé ma force en ne faisant rien. (Idly)
Je voudrais sortir de moi, ma constante remise en cause de tout ce qui me donne courage me fatigue.
subway. Je suis fatiguée de moi même et me demande comment me supporter.
Je suis egocentrique. Je ne pense qu'à moi, je me fiche de te voir pleurer devant moi, moi, je ne t'aime pas, je ne te consolerai pas, j'attends que tu partes, je ne veux plus voir ma mechanceté en face de moi, je suis mechante, comme vous je crois.
Je me dégoute et me comprends, je n'ai pas envie de me mentir, je n'eprouve rien d'autre que du degout en voyant tes larmes mouiller tes joues.
Je pense à lui quand tu me parle d'amour comme cette niaiserie gluante qui m'occulte la gorge.
Je me voit comme l'archetype de l'etre humain, faite de toutes ces données vicieuses qui font ce que je pense que nous sommes, des individus seuls avec eux même, avec un tel egoisme qu'on ne peut plus le voir. Je n'y arrive pas, je la cherche sans savoir où et je sais qu'elle ne se laissera pas trouver pas moi.
je me perds. Je suis perdue à l'interieur de moi avec un seul repere planté dans mon circuit fermé.


Mercredi 10 septembre 2008 à 15:23





la goutte d'eau qui tombe du nuage est identique à toutes les autres, son moule est l'air, son créateur est le nuage, seul son destin variera un peu,  entre le goudron violent, la terre perméable, la peau glissante, les poils accrochants...
Mais finalement bon nombre d'entre elles auront la joie de se faire rivière ou mer et de jouir de l'effet de groupe pour créer vagues et crues et revendiquer une liberté inexistante.  D'ailleurs pauvre influençables; les gouttes d'eau se laisseront enrôler, dans une armée lisse et tubulaire qui leur donnera la quiétude de ne plus avoir besoin de réfléchir  , elle traverseront de fins et de gros filtres, et perdront peu à peu ce qu'elle trouvaient lourd à porter, les petites insanités qui formaient leur caractère de goutte individuelle.  Ainsi elle rouleront comme des billes bêtes, sans vie, et heureuses dans des robinets, où elles seront asservies et béates, ingurgités, régurgités dans des pots à analyse, dans des toilettes en marbre ou en céramique, utilisées pour laver des sols sales, et finiront souillées comme des prostituées dans un caveau public avec pour fenêtres des trous carrés aux barreau rouillés.
Sur la table de la salle à manger où à cette heure la lumière entre et émerveille de beauté, une goutte partage l'état de léthargie béate d'une grosse papaye , elles se contemplent sans se voir, l'une agonise en silence sans rien ressentir, d'avoir été séparée de l'arbre, l'autre agonise tristement d'être vidée de toute essence.

J'ai mal à la tête.

Dimanche 7 septembre 2008 à 13:08

je suis tombée sur le goudron suis restée une ou vingt minutes contre lui puis me suis relevée et mes pas était lourds comme ma tête.
Les sourires carnassiers des hommes en voiture devant ma démarche mal assurée me dégoutaient.

Je me sens inférieure. Je n'avais jamais remarqué la difficulté de ce sentiment.

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