Jeudi 26 juin 2008 à 20:38



Quand on réfléchis à tout ce bordel entassé dans notre petite mémoire collective, on a envie de cramer son cerveau sur une chaise électrique. Ma tête va exploser après autant de sommeil, autant de télé, autant d'ordi, autant de rien, j'ai mal. Les vacances c'est pas encore maintenant, là, c'est le moment ou j'attends que ça passe, l'attente de ce qui ne viendra peut être jamais.
je n'en peux plus, dormir ne fait rien, mon ventre se tord dans tout les sens et crache du sang.
laissez moi me plaindre, malgré les bidonvilles détruits par les multinationales.
C'est tout vide, l'atmosphère, lourde, dans mes oreilles, je l'entend avec mon corps entier, sourde, lourde, en faux bourdon. Accords mineurs des vieux films. C'est le moment où tout le monde part et où je ne suis pas triste, juste vaguement dans le vide, comme si je tombait du trapèze sans filet en dessous, mais parterre c'est mou.
J'ai chaud, mal, fatiguée de trop dormir.
et pourtant je n'ai envie que de ça.

Je fais le vœux de  ne plus jamais m'attacher à des gens que je sais que je vais quitter.


Mercredi 18 juin 2008 à 21:39





Il est tard. Commence le brouhaha de la machine qui s'épuise et le mal aux omoplates. Je n'attends rien de vous autant que de moi.  Je voudrais être un robot qui n'a ni mal, ni soif, ni faim, ni sommeil.
être faite d'une matière hermétique à tout , avec un seul but et une seule vocation.
La machine à qui j'ordonne d'écrire ce que je tape, n'a aucun problème de principe ou de conscience, le seul problème dans sa situation c'est qu'elle est dépendante de moi. Je suis son maitre absolu, je la possède en esclave. Or la condition humaine est trop attaché à sa liberté pour souhaiter devenir un simple pc. Mais peut être qu'en fait je vendrai bien ma liberté pour cette tranquillité, ce vide d'intérêt.
Le bac n'use que les stylos. 1/6 de ra. c'est ça.
Le scanner dit illustration de moi.

Mardi 3 juin 2008 à 16:18




YOU HAVE TO REACH YOUR OBJECTIVE.





Dimanche 1er juin 2008 à 20:58


 j'ai envie de pleurer je ne sais pas si c'est parce que il me vient autant de dureté envers toi ou si je suis révulsée de te voir telle que toi.
Tu n'es pas plus, mais pas moins je te rassure, qu'une petite ado minable de 16 ans qui s'éclate la tête pour montrer qu'elle a des couilles et qui se ramasse la gueule sur la morale des autres.
Je ne sais pas si tu te rends seulement compte, de notre estomac qui se retourne à retrouver cette odeur qui nous a suivit toute la journée dans notre propre canapé.
je ne sais pas si tu vois notre mine blafarde à te voir heureuse et béate comme un crapaud mort.
Je ne sais pas si tu as relevé les inhalateurs qui défilent, les crises d'asthmes en handball, les allergies permanentes.
Je ne sais pas si tu a compris notre dégout devant cette loque qui se prend pour une rebelle de dix ans de moins et qui n'a toujours pas compris la grande philosophie qu'elle débite avec culot.
Tu n'as plus 16 ans, maman, et désolée tu n'en à même plus 40. Tu n'es plus à même d'affirmer que tu t'en balance du futur et que tu veux être indépendante et sans enfants.
Car vois tu, tu en as,  tu ferai mieux de comprendre que tu n'es toujours pas sur la bonne voie, que tu ne t'es toujours pas trouvée toi même, et que tu es encore dans la recherche de toi même BLABLABLA.
Putain.
Il faut quand même être sacrément égoïste ou profondément débile, pour ne pas comprendre que c'est "pas bien tout ça", pour toi et pour nous.
Ah bien sûr on pourrait me renvoyer l'ascenseur je l'attends d'ailleurs, sans rire, j'en veux bien un peu de cette baie vitrée dans la figure.
J'avais envie de te tuer.
C'est pas une vulgaire façon de dire que je te hais, parce que je t'aime, mais si j'avais pu à ce moment précis, je l'aurais fait.
Tu as mon amour, par contre si tu l'as eue, tu n'as plus mon estime.
tu vois je sais plus, je sais plus dans quel camps être et finalement je m'en fous, ton exemple je m'en contre balance c'est plus maintenant que j'en aurait besoin, c'est trop tard si on veut, et puis après mon bien être tan pis aussi, je pars dans un an alors tu vois, je m'en fiche.
Mais ça mrend triste, très triste tu vois, autant que mes mains tremblent sur mes joues pour essuyer mes larmes. j'ai peur de te présenter aux parents de mon copain, j'ai peur de te voir parler à table, j'ai peur que tu ai fumé avant, j'ai peur qu'on ne t'aime pas, j'ai tellement peur qu'on dise des choses sur toi, je pourrais te défendre contre tous, et c'est ça qui me fait le plus mal, tu vois, si c'était eux qui disaient tout ce que je dis la, c'est eux que je tuerai, juste parce qu'ils diraient la vérité.
Celle qui me fais mal simplement mal.
Et je la vois partout cette vérité, dans leurs yeux, dans ses yeux, et je les hais dès qu'ils ont ce regard, ils ne savent pas, je ne sais même pas si ils pensent à ça ou si je me fais des idées.
Mais j'ai peur, à chaque fois, qu'on aborde le sujet "mes parents" j'ai peur qu'on ne vous aime pas, qu'on ne t'aime pas, j'ai peur et j'ai terriblement envie de pleurer. J'ai peur d'aller chez des gens important pour moi en famille, j'ai peur qu'on trouve mon frère bizarre et tout ce qui va avec.

Je suis ingrate on dira ou je ne sais quoi d'autre.
Ma famille ne plait pas, et alors? me direz vous, ça n'as aucun intérêt tout le monde s'en fiche, hein, oui mais pas moi, en fait.

Je les aimes.


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