Mardi 3 juin 2008 à 16:18




YOU HAVE TO REACH YOUR OBJECTIVE.





Dimanche 1er juin 2008 à 20:58


 j'ai envie de pleurer je ne sais pas si c'est parce que il me vient autant de dureté envers toi ou si je suis révulsée de te voir telle que toi.
Tu n'es pas plus, mais pas moins je te rassure, qu'une petite ado minable de 16 ans qui s'éclate la tête pour montrer qu'elle a des couilles et qui se ramasse la gueule sur la morale des autres.
Je ne sais pas si tu te rends seulement compte, de notre estomac qui se retourne à retrouver cette odeur qui nous a suivit toute la journée dans notre propre canapé.
je ne sais pas si tu vois notre mine blafarde à te voir heureuse et béate comme un crapaud mort.
Je ne sais pas si tu as relevé les inhalateurs qui défilent, les crises d'asthmes en handball, les allergies permanentes.
Je ne sais pas si tu a compris notre dégout devant cette loque qui se prend pour une rebelle de dix ans de moins et qui n'a toujours pas compris la grande philosophie qu'elle débite avec culot.
Tu n'as plus 16 ans, maman, et désolée tu n'en à même plus 40. Tu n'es plus à même d'affirmer que tu t'en balance du futur et que tu veux être indépendante et sans enfants.
Car vois tu, tu en as,  tu ferai mieux de comprendre que tu n'es toujours pas sur la bonne voie, que tu ne t'es toujours pas trouvée toi même, et que tu es encore dans la recherche de toi même BLABLABLA.
Putain.
Il faut quand même être sacrément égoïste ou profondément débile, pour ne pas comprendre que c'est "pas bien tout ça", pour toi et pour nous.
Ah bien sûr on pourrait me renvoyer l'ascenseur je l'attends d'ailleurs, sans rire, j'en veux bien un peu de cette baie vitrée dans la figure.
J'avais envie de te tuer.
C'est pas une vulgaire façon de dire que je te hais, parce que je t'aime, mais si j'avais pu à ce moment précis, je l'aurais fait.
Tu as mon amour, par contre si tu l'as eue, tu n'as plus mon estime.
tu vois je sais plus, je sais plus dans quel camps être et finalement je m'en fous, ton exemple je m'en contre balance c'est plus maintenant que j'en aurait besoin, c'est trop tard si on veut, et puis après mon bien être tan pis aussi, je pars dans un an alors tu vois, je m'en fiche.
Mais ça mrend triste, très triste tu vois, autant que mes mains tremblent sur mes joues pour essuyer mes larmes. j'ai peur de te présenter aux parents de mon copain, j'ai peur de te voir parler à table, j'ai peur que tu ai fumé avant, j'ai peur qu'on ne t'aime pas, j'ai tellement peur qu'on dise des choses sur toi, je pourrais te défendre contre tous, et c'est ça qui me fait le plus mal, tu vois, si c'était eux qui disaient tout ce que je dis la, c'est eux que je tuerai, juste parce qu'ils diraient la vérité.
Celle qui me fais mal simplement mal.
Et je la vois partout cette vérité, dans leurs yeux, dans ses yeux, et je les hais dès qu'ils ont ce regard, ils ne savent pas, je ne sais même pas si ils pensent à ça ou si je me fais des idées.
Mais j'ai peur, à chaque fois, qu'on aborde le sujet "mes parents" j'ai peur qu'on ne vous aime pas, qu'on ne t'aime pas, j'ai peur et j'ai terriblement envie de pleurer. J'ai peur d'aller chez des gens important pour moi en famille, j'ai peur qu'on trouve mon frère bizarre et tout ce qui va avec.

Je suis ingrate on dira ou je ne sais quoi d'autre.
Ma famille ne plait pas, et alors? me direz vous, ça n'as aucun intérêt tout le monde s'en fiche, hein, oui mais pas moi, en fait.

Je les aimes.


Jeudi 29 mai 2008 à 17:57





après rien.

Rien du tout.
Vous le savez comme moi.
et tu le sais aussi.
On aura beau pleurer autant qu'on voudra maintenant, je sais que c'est pas moi qui chercherai à garder les liens, et je sais que vous pensez comme moi.
Je sais que je me détacherai, de tous, même si ça m'arrache l'intérieur de la peau maintenant dans deux ans ça ne me fera plus rien.
Je penserai à tous ces moments avec vous, c'est tout.
Rien d'autre.
Les liens sont comme des fils de papier, fragile et faits pour se casser, après tout, quand on réfléchit on se dit qu'on veut en voir d'autre des gens et qu'on veut les oublier eux aussi, pour en voir d'autre encore.
Mais est ce que ça serait possible de ne pas vous perdre vous juste vous, juste cette petites pincée de personne qui me sont si chère, je ne sais même pas.
Je me fais peur à penser que je pourrai ne pas être capable de te garder rien que toi.
Tout s'effacera surement et je m'en mordrai les doigts.
peut être que c'est mieux.
Peut être que c'est mieux de se souvenir de nous comme ça que de se voir ensemble sans aucune saveur.
Je voudrai tout arrêter maintenant je sais que j'aurai du m'y prendre plus tôt.
Je n'accepte pas cette situation de laquelle je m'étais préservée jusqu'ici.
Je ne veux pas de cet avion supersonique qui fonce vers le mur avec ma tête coincée dans le hublot, arrachée par le vent.
Je devrai peut être l'arrêter maintenant .
Je n'ai plus de recul. Je vais assurément tomber et me faire mal.


Samedi 17 mai 2008 à 11:27


je m'étais préparée pour dormir avec toi.
J'aimerai m'en foutre et le voir quand il veut , seulement des fois, quand il en a envie. Cette dépendance démesurée tire vers le ridicule, devient lancinante et me rattrape à grand pas.  Laissez mon ventre tordre mon visage comme une serpillère trempée puisque tu ne lira pas et que j'ai honte de l'espérer. Laisser moi rancir mon sourire négatif devant cette niaiserie épaisse et gluante qui me sort de la gorge.J'en n'en veut plus, je ne veut plus ressentir ce que je ressens maintenant, cette certitude de n'avoir jamais été aussi basse dans ma propre estime, de vivre comme un verre d'eau plein qui ne cesse d'être rempli et d'éclater.
Que toute cette crasse sorte de moi et ne rentre plus jamais. Je veux sentir mes os comme mon intégrité.
Je ne veux plus de cet aspect inexorable de la non réciprocité.
Laisse donc entrer mon indifférence avec cette fumée brulante à l'intérieur de ma gorge, qu'elle enfle mes cordes vocales, encombre mes poumons, qu'elles me fassent muette et rauque.
Le vertige qui m'habite et tourne mon cerveau à l'intérieur de moi, je bouge je tremble, je ne sens plus mon propre corps. et j'aimerai ne plus jamais le sentir. pleurer pour ces choses inutiles. Je ne veux rien maintenant, juste ce manque oppressant.
 indifférente et indolore.

Vendredi 9 mai 2008 à 10:22



HATRED.
Je suis comme dans une boite de peau sèche qui craque dès que je bouge trop.
C'est un monstre, il me possède, je lui appartient, en fait il est moi.
Je le hais.
Je le hais comme je n' haïrai jamais personne, un degrés qui vous semble démesuré mais qui moi me frustre.
Je rêve de le réduire a néant de déchiqueter ma peau jusqu'à ce que mon sang le noie.
Je le hais et ces mots sortent de ma bouche qui grimace de dégout comme la bile vomie d'une journée de jeun.
Envie de hurler jusqu'à sentir se briser mes cordes vocales.
Envie de détruire.
Allez dites moi que ce n'est pas si grave, allez dites moi que je dramatise, ça ne fera qu'augmenter cette haine, et je n'attend que ça.
Hématome rouge rosé et pustules blanche, Je me hais.
Je hais mon corps et sa faiblesse me révulse.



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