Dimanche 2 mars 2008 à 17:59

Je ne veux plus entendre ces mensonges démagogues, je n'y crois pas, ne veux pas y croire et n'y croirais jamais.
Je ne veux pas de cette pseudo admiration, encore moins d'une quelconque jalousie. Je ne veux pas d'une crainte stupide, ou d'une simple flemme d'aller vers les autres.
Je ne voudrais plus entendre ce qui m'alourdit les membres de la crainte de décevoir.
Me rendre compte que je n'ai pas, et n'aurais jamais ma place partout.
Mon visage peut être, MOUE. moule.
Je me sens comme une moule qui s'accroche pas très bien sur la paroi avec les autres. Quelle métaphore de rebelle.
Laissez moi tomber au fond de l'eau, avec la visibilité de plus en plus altérée par les compliments ravageurs.
Noyée et bleue dans une peinture épaisse, utilisée a mauvais escient.
Demander pardon à tout bout de champs. Pour esperer qu'on y aura droit.
GENTILLE.
"ah tu fais des dessins gentillet."
Ah ça va.
Je ne veut PLUS, et je n'ai JAMAIS voulu, être le dieu de Morgane ou le je ne sais quoi d'autre de je ne sais qui d'autre.
Je voudrais être un esclave, un petit chinois et mourir a dix ans d'une terrible maladie.
Je ne veux pas voir les yeux de ma mère devant ma moyenne de physique.
Je ne veux pas voir les yeux des gens des portes ouvertes sur mes sujets.
J'ai peur d'échouer, j'ai peur de m'éclater et de déverser mon sang comme dans un poème trois fois trop lyrique, et vous augmentez cette peur.
Aussi paradoxal que ça pourrait paraitre, cette confiance que vous placez en mon avenir anéantit toute celle que j'aurais pu ressentir.
Et ce rejet de moi même que je ressens à peine, je le retrouve en vous, trop plein de dégout, de franchise, de malêtre, de bêtises.
Je suis comme une énorme bêtise qui n'aura jamais finit de vomir son monde bancal et incertain.
Comme une énorme faute d'orthographe qui nous horripile rien qu'à sa vision.
Je demande encore pardon comme une blatte.
Je n'attends que ça, ceux qui me haïssent, lapidez moi, je vous en prie, tout le plaisir est pour moi.





Jeudi 14 février 2008 à 15:57




Plus que jamais envie de pleurer une boule énorme dans tout le corps s'étale et m'étouffe.
Je ne peux pas croire que ta vie soit une telle merde.
Je tremble de peur de comprendre ce qui se passe.
J'ai envie que tout s'arrête le temps la vie toutes ces petites chose ridicules ce pseudo bonheur ce pseudo stress, ce pseudo doute qui semblent tellement dérisoires inutiles ridicules.
Je suis ici la seul héroïne, laisse moi rire, et crever.
crever de rire, m'étouffer avec.
Pardonne moi pour tout, pardonnes les aussi, ne penses plus qu'à toi s'il te plais .
Une énorme épine bouge comme une queue de lézard coupée dans ma gorge.
Une certaine mollesse qui attire génère un malêtre qui ne m'a jamais habitée.






Mercredi 6 février 2008 à 10:51




comme un arriere plan d'harmonica.
J'en ai les levres qui tremblent et se tordent
comme cette boule dans la gorge.
c'est meme pas une grande claque c'en est meme pas une dailleurs.
Et dire que ça me fais mal serait teriblement egoiste.
comme les traits ratés d'un cowboy fait en cours d'allemand.
Desolée de cet aproximatif douloureux.
Tellement.
Peur encore, comme si elle etait omnipresente.
Les yeux trop sec qui brulent.
Pardon.

Jeudi 31 janvier 2008 à 17:02



BLABLABLA.
Quand j'ai l'impression que mon ordi fait des ptits
effets pour passer d'une page à l'autre.
Putin d'envie de vomir en relisant toutes
ces pages, toutes les miennes
et toutes les autres,malaise en voyant ce
nombrilisme qui deborde des gorges
deployées et rosâtres.
On parle de soit comme d'un mythe,
un culte aux dimensions exagerées
qui ne nous choquent aucunement.
Quelle honte de n'avoir qu'un heros,
celui qui fait bouger nos membres.
Besoin de ce regard admiratif et envieux
de l'autre, besoin de sentir que l'on est
beau, que l'on vous regarde, sentir
ce regard sur vos gestes.
Rêve d'immobilité et de silence.
Dans ce grouillement semblable
aux gesticulements de vers et d' insectes.
Rien qu'une bouillie d'insectes
que l'on ecrase sur un parquet,
et qui eclabousse l'environement.
Honte d'avoir besoin aussi de tout ça.
Envie de silence, de neige,
de blanc de vide, ce vertige
enorme entre moi et mon corps
qui tourne, tourne dans ma tête.
Dans le brouhaha
et les corps qui me bousculent.
Dans le stress ridicule
et l'empressement general.
Deja besoin de vacances.


Mardi 29 janvier 2008 à 7:19



Je le hais et je hais mon corps surfaible de laisser ce ridicule monstre l'accaparer.
Bravo, la rentrée, belle impression.
Prendre mes côtes par l'interieur et les ecarteler, aracher ce qu' il me reste de peau sur les jambes, douleur ridicule.
J'ai mal et j'ai de la fievre.
Comme d'habitude on pourrait dire, ASTHME.
Mon corps se relevra a peine de cette maladie qu'il en contractera une autre.
Je me sens comme dans l'haleine brulante d'un monstre à la salive glacée.
Les frissons sur mes bras me sont etrangers, alors que je transpire et que j'etouffe.
La bombe est en haut.
Envie de tout detruire pour qu'il n'y ai plus rien à guerir.
Soignes toi bien. BIS.
Je suis tellement désolée de cette fragilité risible.
Mettant en doutte ma santé à chaque heure de sommeil manquée.
J'en veux plus, j'en ai trop eu de journée à rien faire, juste prendre des medoc.
J'en vomis de la maladie, j'en crache, j'en inspire, j'en bois.
Et j'ai l'impression qu'elle est omnipresente.
Je voudrais la frotter contre moi, à l'interieur de moi, lui montrer toutes mes cellules et la montrer à mon corps, comme un enemi banal et dominé.
Je voudrais en bouffer des anticorps, qu'on m'en greffe tiens.
Alors oui encore on srend compte de cet egocentrisme.
C'est tellement ridicule de ne jamais sortir de la maladie, c'est tellement frustrant de rester dans ce cercle et de perdre autant de temps.
Autant de temps avec vous.
Allez tais toi.

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