Samedi 26 juillet 2008 à 13:09


Je ne crois pas en dieu, je ne crois pas en moi, je ne crois pas en vous, je ne crois pas en l'homme.
Je suis encore une enfant parce que je ne comprends pas dans leur intégralité des mots comme crash boursier ou homme d'affaire, je ne sais pas si je n'ai pas encore compris qu'il n'y a rien à comprendre ou si il y a de réelles choses que je n'ai pas saisies,  j'ai le pressentiment que les comprendre ne m'apportera rien de considérable, pourtant cette ignorance m'apporte tout de même une certaine frustration.

Je ne sais pas trop si tu me manque encore, peut être une vague d'indépendantisme passagère m'empêche-t-elle de me rappeler comment tu embrasse, ris, et me prend dans tes bras.

Dimanche 6 juillet 2008 à 22:52



Les yeux vides. Il y a quelque chose en moi qui peine à sortir et tourne en rond, comme un ver  qui remonte vers ma gorge puis se ravise immédiatement.  Moi je n'ai rien à dire. Ces paroles dégueulasses qui sortent de mon ventre me révulsent.  Et pourtant.
Je suis dans mon corps comme dans un vêtement trop grand ou trop petit, mais je ne cherche pas ma place, elle est la. Je bouge, je range,je fais n'importe quoi pour ne plus penser. Ton squatte te les brises mon cher. Il y à la devant une vérité du monde dont je me fout complètement, il y a les gens qui souffrent, mutent, s'entretuent, ceux qui sont heureux, ceux qui ne savent pas, il y a le monde et, j'ai envie de dire comme tous, il y a moi. Le moi égocentrique et universel. le moi qui s'affiche hors de tout alors qu'il forme lui-même le tout. Le vertige et la satisfaction de ne pouvoir jamais dire "je suis seul". J'aime un garçon qui est à des milliards de kilomètres d'être un garçon banal; comme toutes les autres.
Et pourtant je suis dans l'eau et il n'a cas pousser ma tête pour qu'elle s'enfonce et se noie.

Mardi 1er juillet 2008 à 20:39





à me dégouter moi même. de penser qu'il serait tellement plus confortable que tu ne sois pas grand chose pour moi. Rester froide et droite dans une tempête qui ne me concernerait jamais. Je demande pardon, tu te moques de moi, et tu as raison. J'ai  presque peur de me rendre compte que je ne peux plus faire machine arrière, c'est fini. Je suis dans la machine qui ne s'arrêtera jamais de broyer ma personnalité.  La censure agit maintenant et le BS comme tu dis s'occupe du reste.




tombée par hasard sur des vidéos appartenant à OGRISH allez y seulement si vous voulez sacrifier cette nuit et toutes les nuits qui suivront à la découverte de l'horreur humaine.

Jeudi 26 juin 2008 à 20:38



Quand on réfléchis à tout ce bordel entassé dans notre petite mémoire collective, on a envie de cramer son cerveau sur une chaise électrique. Ma tête va exploser après autant de sommeil, autant de télé, autant d'ordi, autant de rien, j'ai mal. Les vacances c'est pas encore maintenant, là, c'est le moment ou j'attends que ça passe, l'attente de ce qui ne viendra peut être jamais.
je n'en peux plus, dormir ne fait rien, mon ventre se tord dans tout les sens et crache du sang.
laissez moi me plaindre, malgré les bidonvilles détruits par les multinationales.
C'est tout vide, l'atmosphère, lourde, dans mes oreilles, je l'entend avec mon corps entier, sourde, lourde, en faux bourdon. Accords mineurs des vieux films. C'est le moment où tout le monde part et où je ne suis pas triste, juste vaguement dans le vide, comme si je tombait du trapèze sans filet en dessous, mais parterre c'est mou.
J'ai chaud, mal, fatiguée de trop dormir.
et pourtant je n'ai envie que de ça.

Je fais le vœux de  ne plus jamais m'attacher à des gens que je sais que je vais quitter.


Mercredi 18 juin 2008 à 21:39





Il est tard. Commence le brouhaha de la machine qui s'épuise et le mal aux omoplates. Je n'attends rien de vous autant que de moi.  Je voudrais être un robot qui n'a ni mal, ni soif, ni faim, ni sommeil.
être faite d'une matière hermétique à tout , avec un seul but et une seule vocation.
La machine à qui j'ordonne d'écrire ce que je tape, n'a aucun problème de principe ou de conscience, le seul problème dans sa situation c'est qu'elle est dépendante de moi. Je suis son maitre absolu, je la possède en esclave. Or la condition humaine est trop attaché à sa liberté pour souhaiter devenir un simple pc. Mais peut être qu'en fait je vendrai bien ma liberté pour cette tranquillité, ce vide d'intérêt.
Le bac n'use que les stylos. 1/6 de ra. c'est ça.
Le scanner dit illustration de moi.

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