BLABLABLA.
Quand j'ai l'impression que mon ordi fait des ptits
effets pour passer d'une page à l'autre.
Putin d'envie de vomir en relisant toutes
ces pages, toutes les miennes
et toutes les autres,malaise en voyant ce
nombrilisme qui deborde des gorges
deployées et rosâtres.
On parle de soit comme d'un mythe,
un culte aux dimensions exagerées
qui ne nous choquent aucunement.
Quelle honte de n'avoir qu'un heros,
celui qui fait bouger nos membres.
Besoin de ce regard admiratif et envieux
de l'autre, besoin de sentir que l'on est
beau, que l'on vous regarde, sentir
ce regard sur vos gestes.
Rêve d'immobilité et de silence.
Dans ce grouillement semblable
aux gesticulements de vers et d' insectes.
Rien qu'une bouillie d'insectes
que l'on ecrase sur un parquet,
et qui eclabousse l'environement.
Honte d'avoir besoin aussi de tout ça.
Envie de silence, de neige,
de blanc de vide, ce vertige
enorme entre moi et mon corps
qui tourne, tourne dans ma tête.
Dans le brouhaha
et les corps qui me bousculent.
Dans le stress ridicule
et l'empressement general.
Deja besoin de vacances.