Jeudi 29 mai 2008 à 17:57





après rien.

Rien du tout.
Vous le savez comme moi.
et tu le sais aussi.
On aura beau pleurer autant qu'on voudra maintenant, je sais que c'est pas moi qui chercherai à garder les liens, et je sais que vous pensez comme moi.
Je sais que je me détacherai, de tous, même si ça m'arrache l'intérieur de la peau maintenant dans deux ans ça ne me fera plus rien.
Je penserai à tous ces moments avec vous, c'est tout.
Rien d'autre.
Les liens sont comme des fils de papier, fragile et faits pour se casser, après tout, quand on réfléchit on se dit qu'on veut en voir d'autre des gens et qu'on veut les oublier eux aussi, pour en voir d'autre encore.
Mais est ce que ça serait possible de ne pas vous perdre vous juste vous, juste cette petites pincée de personne qui me sont si chère, je ne sais même pas.
Je me fais peur à penser que je pourrai ne pas être capable de te garder rien que toi.
Tout s'effacera surement et je m'en mordrai les doigts.
peut être que c'est mieux.
Peut être que c'est mieux de se souvenir de nous comme ça que de se voir ensemble sans aucune saveur.
Je voudrai tout arrêter maintenant je sais que j'aurai du m'y prendre plus tôt.
Je n'accepte pas cette situation de laquelle je m'étais préservée jusqu'ici.
Je ne veux pas de cet avion supersonique qui fonce vers le mur avec ma tête coincée dans le hublot, arrachée par le vent.
Je devrai peut être l'arrêter maintenant .
Je n'ai plus de recul. Je vais assurément tomber et me faire mal.


Samedi 17 mai 2008 à 11:27


je m'étais préparée pour dormir avec toi.
J'aimerai m'en foutre et le voir quand il veut , seulement des fois, quand il en a envie. Cette dépendance démesurée tire vers le ridicule, devient lancinante et me rattrape à grand pas.  Laissez mon ventre tordre mon visage comme une serpillère trempée puisque tu ne lira pas et que j'ai honte de l'espérer. Laisser moi rancir mon sourire négatif devant cette niaiserie épaisse et gluante qui me sort de la gorge.J'en n'en veut plus, je ne veut plus ressentir ce que je ressens maintenant, cette certitude de n'avoir jamais été aussi basse dans ma propre estime, de vivre comme un verre d'eau plein qui ne cesse d'être rempli et d'éclater.
Que toute cette crasse sorte de moi et ne rentre plus jamais. Je veux sentir mes os comme mon intégrité.
Je ne veux plus de cet aspect inexorable de la non réciprocité.
Laisse donc entrer mon indifférence avec cette fumée brulante à l'intérieur de ma gorge, qu'elle enfle mes cordes vocales, encombre mes poumons, qu'elles me fassent muette et rauque.
Le vertige qui m'habite et tourne mon cerveau à l'intérieur de moi, je bouge je tremble, je ne sens plus mon propre corps. et j'aimerai ne plus jamais le sentir. pleurer pour ces choses inutiles. Je ne veux rien maintenant, juste ce manque oppressant.
 indifférente et indolore.

Vendredi 9 mai 2008 à 10:22



HATRED.
Je suis comme dans une boite de peau sèche qui craque dès que je bouge trop.
C'est un monstre, il me possède, je lui appartient, en fait il est moi.
Je le hais.
Je le hais comme je n' haïrai jamais personne, un degrés qui vous semble démesuré mais qui moi me frustre.
Je rêve de le réduire a néant de déchiqueter ma peau jusqu'à ce que mon sang le noie.
Je le hais et ces mots sortent de ma bouche qui grimace de dégout comme la bile vomie d'une journée de jeun.
Envie de hurler jusqu'à sentir se briser mes cordes vocales.
Envie de détruire.
Allez dites moi que ce n'est pas si grave, allez dites moi que je dramatise, ça ne fera qu'augmenter cette haine, et je n'attend que ça.
Hématome rouge rosé et pustules blanche, Je me hais.
Je hais mon corps et sa faiblesse me révulse.



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