Quand on réfléchis à tout ce bordel entassé dans notre petite mémoire collective, on a envie de cramer son cerveau sur une chaise électrique. Ma tête va exploser après autant de sommeil, autant de télé, autant d'ordi, autant de rien, j'ai mal. Les vacances c'est pas encore maintenant, là, c'est le moment ou j'attends que ça passe, l'attente de ce qui ne viendra peut être jamais.
je n'en peux plus, dormir ne fait rien, mon ventre se tord dans tout les sens et crache du sang.
laissez moi me plaindre, malgré les bidonvilles détruits par les multinationales.
C'est tout vide, l'atmosphère, lourde, dans mes oreilles, je l'entend avec mon corps entier, sourde, lourde, en faux bourdon. Accords mineurs des vieux films. C'est le moment où tout le monde part et où je ne suis pas triste, juste vaguement dans le vide, comme si je tombait du trapèze sans filet en dessous, mais parterre c'est mou.
J'ai chaud, mal, fatiguée de trop dormir.
et pourtant je n'ai envie que de ça.
Je fais le vœux de ne plus jamais m'attacher à des gens que je sais que je vais quitter.
Et j't'encourage à te plaindre encore plus, ça fait du bien.