Je le hais et je hais mon corps surfaible de laisser ce ridicule monstre l'accaparer.
Bravo, la rentrée, belle impression.
Prendre mes côtes par l'interieur et les ecarteler, aracher ce qu' il me reste de peau sur les jambes, douleur ridicule.
J'ai mal et j'ai de la fievre.
Comme d'habitude on pourrait dire, ASTHME.
Mon corps se relevra a peine de cette maladie qu'il en contractera une autre.
Je me sens comme dans l'haleine brulante d'un monstre à la salive glacée.
Les frissons sur mes bras me sont etrangers, alors que je transpire et que j'etouffe.
La bombe est en haut.
Envie de tout detruire pour qu'il n'y ai plus rien à guerir.
Soignes toi bien. BIS.
Je suis tellement désolée de cette fragilité risible.
Mettant en doutte ma santé à chaque heure de sommeil manquée.
J'en veux plus, j'en ai trop eu de journée à rien faire, juste prendre des medoc.
J'en vomis de la maladie, j'en crache, j'en inspire, j'en bois.
Et j'ai l'impression qu'elle est omnipresente.
Je voudrais la frotter contre moi, à l'interieur de moi, lui montrer toutes mes cellules et la montrer à mon corps, comme un enemi banal et dominé.
Je voudrais en bouffer des anticorps, qu'on m'en greffe tiens.
Alors oui encore on srend compte de cet egocentrisme.
C'est tellement ridicule de ne jamais sortir de la maladie, c'est tellement frustrant de rester dans ce cercle et de perdre autant de temps.
Autant de temps avec vous.
Allez tais toi.
" ça fait maaAAal ! De, vivre sans toi " ," Oh tais toi mon cœur "