Je suis dans mon corps comme dans un vêtement trop grand ou trop petit, mais je ne cherche pas ma place, elle est la. Je bouge, je range,je fais n'importe quoi pour ne plus penser. Ton squatte te les brises mon cher. Il y à la devant une vérité du monde dont je me fout complètement, il y a les gens qui souffrent, mutent, s'entretuent, ceux qui sont heureux, ceux qui ne savent pas, il y a le monde et, j'ai envie de dire comme tous, il y a moi. Le moi égocentrique et universel. le moi qui s'affiche hors de tout alors qu'il forme lui-même le tout. Le vertige et la satisfaction de ne pouvoir jamais dire "je suis seul". J'aime un garçon qui est à des milliards de kilomètres d'être un garçon banal; comme toutes les autres.
Et pourtant je suis dans l'eau et il n'a cas pousser ma tête pour qu'elle s'enfonce et se noie.