photo de papa. copyright.
Douche froide, peau herissée.
vive le roi.
La chaleur reprends du terrain, et l'odeur d'essence de la debroussailleuse tourne les têtes.
Tete trop pleine d'on ne sait plus bien quoi, ce "on ne sait plus bien quoi" qui devient pesant, genant, surlourd.
Qui accompagne partout et accentue ce manque d'air, athsme.
Chere maladie, pas assez grave pour etre importante et trop présente pour etre supportable.
Les poumons ecrasés.
Ematome de corps sepia.
2008... aucune resolution, Hohoho.
Anniversaire de Mathias il y a trois jours et pas de credit.
Sans vouloir comprendre ce que je suis en train de fabriquer.
quest ce tu veux. Bordel.
comme tout le monde les pieds dans le plat à essayer se depatouiller en vain de toutes nos erreurs aux allures de chewing gum fondus sur la chaussée.
Comme tout le monde les yeux braqués sur moi meme à me lamenter de defauts dont tout le monde se fout.
Comme tout le monde l'esprit enfermé dans une quête sans fin, nombriliste et ridiculement minimaliste, une fausse quête où l'on ne sait pas si l'on se satisfait de tout ou si l'on a vraiment cherché.
2008, c'est repartit pour un tour, un tour de plaisir, d'emmerdes, et de cafouillages en tout genre.
D'hesitations mediocres et de choix inutiles.
2008; c'est repartit pour ce monologue trainant, qui se renferme sur un bilan qui met si mal a l'aise.
Ce malaise, maletre toujours present lorque l'on a parlé de soit.
sensation ridicule d'avoir perdu un bout de soit meme.
2008, c'est repartit et avec le sourire s'il vous plait.